J’ai d’abord fait le choix raisonné et sans grande passion des études de commerce.
J’ai ensuite mené mon parcours professionnel dans l’industrie médicale, le secteur de la santé, entre médecins et patients. Des postes différents en marketing, vente et management, mais toujours dans le milieu médical et hospitalier, celui de la rencontre humaine et de la relation d’aide.
Le lien avec le patient, mais aussi avec les différents intervenants au sein de l’hôpital, tous avec des intérêts personnels divergents, mais un objectif commun : offrir le meilleur soin aux patients.
Une situation professionnelle confortable à bien des égards, qui pourtant ne suffisait plus à me contenter.
Ce monde allait trop vite, contraint par des injonctions financières de plus en plus pressantes et des contraintes institutionnelles devenues de plus en plus pesantes. L’entreprise ne savait plus faire rimer les objectifs et le bien-être de ses équipes.
D’autres secteurs de ma vie ayant également évolué entre temps, j’ai cherché un cadre professionnel plus en rapport avec un certain idéal.
J’ai alors entendu parler de la médiation et du Diplôme d’État de Médiateur Familial, promulgué en 2004.
J’ai donc décidé de reprendre mes études à l’IRTS (Institut Supérieur du Travail social) à Loos (59), formation qui m’a amenée à effectuer un stage à Armentières, et je garderai toujours en mémoire différentes situations et entretiens comme événements fondateurs.
Mon mémoire de fin d’étude traitait de la coexistence de familles modernes et traditionnelles.
Aujourd’hui, j’aime me présenter comme médiatrice, accompagner des personnes (dans le contexte de la famille ou de l’entreprise) dans un changement choisi et mis en œuvre par elles-mêmes au travers d’entretiens, dans une recherche de créativité stimulée dans un dispositif très structuré.
Si j’ai développé ici mon parcours, c’est pour souligner comme la femme que je suis est présente sous l’habit professionnel.
Valérie Sénéchal