La médiation en entreprise aide les entreprises à déployer des systèmes internes de prévention et de gestion des conflits, sur les thématiques de ressentis de souffrance au travail (discrimination, harcèlement, …), mais aussi sur tout type de conflit externe à l’entreprise.
Lors d’une première rencontre, la médiatrice prendra le temps d’analyser la demande et décidera ou pas orienter vers d’autres structures si nécessaire (aide sociale, thérapeute, expert juridique, …)
Le cas échéant, par des entretiens et des rencontres toujours confidentiels, les parties avanceront dans leurs objectifs en prenant en compte les contradictions, non pas en les évitant mais en les gérant.
En effet, de nombreuses entreprises disparaissent ou perdent leur leadership faute d’avoir su gérer les conflits ou jeux de pouvoir.
Les rivalités entre collègues ou différents services, certains façons de manager et gérer les équipes peuvent en effet aboutir à des ressentis de harcèlement, de discrimination, pouvant mener à des départs ou arrêts pour maladie parfois très prolongés.
Les coûts d’un conflit en entreprise représentent un lourd budget tant au niveau humain qu’en coût réel.
Dans un contexte où l’employeur est concerné par le bien-être et la sécurité des salariés, la médiation offre dialogue, prévention et responsabilisationde chacun.
C’est un processus volontaire, qui se pratique à tous les niveaux de l’entreprise.
La médiatrice ne négocie pas directement pour le compte d’une partie, mais aide les deux parties à négocier ou s’expliquer, elle favorise la reconnaissance mutuelle.
La médiatrice reste neutre, indépendante et impartiale. Facilitatrice de communication, sans pouvoir de décision, la médiatrice favorise le dialogue et la relation.
Ainsi la médiation en entreprise permet de maintenir un climat profitable pour chacun, de diminuer les différents coûts liés au conflit, de gagner du temps, de préserver la confidentialité, d’être acteur de sa solution et enfin, de comprendre les raisons du/des conflits pour pouvoir ensuite les éviter.
La médiation doit être souple et s’adapter au rythme du dossier et des sujets.
Elle n’est pas une marche réglée, au contraire, elle suit une progression irrégulière, pleine de détours, pour accompagner les personnes vers la solution la meilleure pour tous.
Selon son contexte, les attentes des intéressés, l’ampleur du conflit, le nombre de participants, celle-ci va suivre un rythme et un nombre de séances propres à chacun et comporter plusieurs phases.
Il est important de distinguer les contacts préliminaires des épisodes relatifs à la négociation proprement dite, qui en marque le point final.
Entre les deux, l’exploration des points de conflit(s) peut prendre un temps plus ou moins long. Le découpage de la médiation en étapes peut sembler arbitraire, mais on pourrait distinguer :
La deuxième étape débute avec une information et une première exploration des problèmes. Dans cette phase, le médiateur sécurise la médiation, en explique les principes et les règles de fonctionnement.
Il lui faut aussi prendre connaissance de la position globale des deux parties, entendre chaque histoire, chaque version des faits.
Enfin, le temps de l’accord signe en principe et si tout se passe bien, la fin de la médiation.